ISOLATION THERMIQUE EXTÉRIEURE, Suresnes (92)


Mission: complète
Lieu: Suresnes (92)
Livraison : 2015
Montant des travaux : 48 000 € HT façades et menuiseries (Atlantem), 5 300 € chaudière, 3 300 € reprises intérieures
Surface : 63m² de surface de plancher

Durée du chantier : 3 mois et demi

Entreprises : ALTER BÂTIR, GALEO TECHNOLOGIES, MOSCALIUC

Bureau d'étude : ECOTIPI (thermique)

 

  • La façade sur jardin
  • Détail marquise reposée sur tasseaux bois (rupture pont thermique)
  • Détail chanfrein fenêtre pour replier les persiennes métalliques de remploi
  • Détail verrière restaurée, fixation sur tasseaux

 

Un manteau en fibre de bois pour garder bien au chaud ce pavillon des années 1950 aux façades en brique. La maîtrise d'ouvrage souhaite conserver l'aspect bichrome d'origine -avec des nouvelles teintes- ainsi que la verrière d'entrée et la marquise d'origine.

Les façades sont isolées par 18cm de fibre de bois: 10cm de fibre souple entre tasseaux douglas, 8cm de fibre dense,  support d'un badigeon de chaux. La marquise et la verrière, ainsi que des supports pour rosiers grimpants, sont posés sur  tasseaux bois. Les menuiseries (Uw=1,4) sont en chêne, en vue du côté intérieur. Pour ne pas perdre en luminosité, elles présentent des battements centraux fins, et les tableaux extérieurs sont réalisés avec un angle à 45° dans l'épaisseur de l'isolant. Les persiennes métalliques de réemploi y trouvent leur place. La chaudière en fin de vie est remplacée par un modèle à condensation à puissance modulable (thermostat sur circuit existant). Une VMC simple flux hygroB résout le manque de ventilation initial, et l'humidité en pied de façade est bloquée avant la pose du liège. A  l'étage semi-enterré, un enduit intérieur liège et argile apportera une meilleure régulation hygro-thermique, et réduira le pont thermique du à l'escalier en béton du perron. Les combles sont déjà isolés.

 

  • après piochage des appuis des fenêtre, pose de l'ossature bois qui permet de rattrapper les différences de niveau (sous-bassement, bandeaux, encadrements de fenêtres)
  • couches croisées fibre de bois souple/dense
  • découpe et adaptation de la verrière d'entrée pour minimiser les points de contact, pose sur tasseaux bois.
  • création d'une nouvelle baie vers l'étage semi-enterré, isolation en liège épais du sous-bassement (30cm sous la terre)
  • détail de l'isolation autour de l’œil de bœuf, en petits morceaux de liège pour suivre l'arrondi
  • création du chanfrein dans l'épaisseur de l'isolant pour ne pas perdre en éclairage naturel
  • finition liège 2cm. Les menuiseries bois seront huilées.
  • le chanfrein fini: il ne manque que les persiennes en métal (réutilisées, décapées et peintes dans la même teinte que le cadre).
  • bichromie en badigeon de chaux, repose de la marquise et d'équerres support d'un rosier grimpant, sur l'ossature bois pour éviter le pont thermique










Modélisation du pont thermique du perron béton existant (ECOPTIPI)