A l’interface entre matière et énergie, un arpentage de ce que cache l’acte de construire, dans le but d’en réduire l’impact environnemental.
Un paradoxe : les bâtiments performants peuvent nécessiter plus d’énergie pour être construits que celle qu’ils consommeront pendant leur brève durée de vie. Il en sera de même avec les gaz à effet de serre.
Une évidence : la ville rejette déchets et émissions tout en consommant le territoire, proche ou lointain.
A partir de ces constats, s’esquissent des solutions :
Concevoir pour démonter ou transformer, édifier une extension pour conserver l’existant, réemployer encore plus que recycler. Les matériaux bio- et géo-sourcés (paille, béton de chanvre, terre, pierre…) deviennent incontournables, alors que béton et plastique peuvent être considérés comme précieux et à utiliser avec parcimonie.
Cette nouvelle approche de l’architecture concerne à la fois les cycles de vie des matériaux et la tentative de restaurer des cycles naturels à travers la gestion des déchets - de chantier ou anthropiques- et celle de l’eau et de l énergie.